- Auteur: Caryl Férey
- Genre: Policier
- Qualité de l’écriture: 3/5
- Originalité: 4/5
- Appréciation générale: 3/5
J’ai terminé Mapuche depuis un moment déjà, mais j’ai beau y réfléchir, analyser ma lecture et tenter d’évaluer mon appréciation, on dirait que je n’y arrive pas réellement. Les critiques sont généralement bonnes, mais personnellement, je n’arrive pas à dire que je l’ai aimé. Malgré tout, je n’arrive pas non plus à dire que je ne l’ai pas aimé.
Peut-être que je n’étais tout simplement pas dans le bon état d’esprit quand je l’ai lu, ça arrive. Parfois je n’avais aucun mal à embarquer dans l’histoire et à m’attacher aux personnages, mais d’autres fois, le lire m’était pénible.
Avec Mapuche, Caryl Férey nous plonge dans l’univers de Jana, une jeune femme Mapuche, un peuple argentin plutôt mal-aimé, et dans celui de Rubén, un détective au passé trouble. Étant un roman policier, l’enquête, le contexte et les intrigues se devaient d’être intéressantes et bien ficelées, ce qui, je crois, est plutôt bien réussit. Toutefois, tout cela est entrecoupé d’épisodes plus historiques, certes importants pour les bienfaits de l’histoire, mais beaucoup moins intéressants, à mon avis.
Lorsqu’il est question du passé de Jana ou de Rubén, l’auteur a su me captiver et bien garder mon attention, renforçant ainsi son intrigue et le suspense. Malheureusement, lorsqu’il entre dans l’histoire politique et contextuelle de l’époque à laquelle certains événements ayant une grande importance dans le récit se déroulent, il me perdait complètement.
Je n’ai jamais été très portée vers l’histoire, c’est peut-être ça. Et du fait que j’avais du mal à conserver mon attention durant ces moments, j’ai parfois eu du mal aussi pour suivre quelques moments du développement de l’enquête, parce que je ne comprenais pas pourquoi tel personnage arrivait tout d’un coup avait une grande importance dans l’enquête.
J’ai du mal à dire que j’ai aimé ce roman, tout comme je ne saurais le conseiller à qui que ce soit. Mais je ne pourrais pas non plus dire que je l’ai détesté ni que je le déconseillerais. Je crois que je pourrais dire que je l’ai apprécié, mais sans plus.