- Auteure: Blandine Chabot
- Éditeur: Éditions Au Carré
- Genre: Québécois, romance
- Qualité de l’écriture: 4/5
- Originalité: 4/5
- Appréciation générale: 4/5
Il y a quelques semaines, je t’ai parlé du roman Si j’avais un dauphin je l’appellerais Stéphane (mais j’aimais bien aussi Suzanne) de Blandine Chabot. J’avais bien aimé le roman, mais comme il s’agissait d’une suite et que je n’avais pas lu le premier tome, ma lecture en avait un peu été ternie. Toutefois, Virgolia Communication a rectifié le tir en m’envoyant une copie de ce fameux premier tome, Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris), en mentionnant qu’en fait, le deuxième roman ne pouvait pas vraiment se lire indépendamment du premier selon l’auteure, chose avec laquelle, après ma lecture, je suis totalement d’accord!
Une histoire rocambolesque
Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy, c’est l’histoire de Catherine Bagnard, une jeune enseignante de français cool qui porte des Converse funky. Son ex l’a trompée avec sa soeur et depuis, elle n’arrive pas à se lancer dans une nouvelle relation. Pourtant, un jour, alors qu’elle lit un livre de Françoise Sagan loué à la bibliothèque, elle trouve un mot coincé entre deux pages: «Jean-Philippe 514 555-2062 Appelle quand tu veux!». Puis une idée folle la prend: téléphoner à ce prénommé Jean-Philippe.
Ce roman fait parfaitement la transition entre les parties 1 et 2 du deuxième tome, Si j’avais un dauphin […]. Même que dans le meilleur des mondes, tu pourrais lire la partie 1 du deuxième livre, dévorer le premier tome, puis retourner terminer le deuxième; tu aurais ainsi toute l’histoire en ordre chronologique! Non seulement Si j’avais un perroquet […] explique bien l’impact qu’a eu sur elle la rupture de Catherine avec François, mais on découvre comment elle a rencontré Jean-Philippe – une rencontre plutôt originale qui mérite d’être connue, by the way –, avec qui elle déménage à Sainte-Angélique-des-Lacs dans le deuxième livre. On apprend aussi comment elle en est venue à quitter son emploi d’enseignante à Montréal pour ouvrir une boutique de thés dans un village. Vraiment, Si j’avais un perroquet […] aide réellement à comprendre mieux les événements qui se déroulent dans Si j’avais un dauphin […] en plus de permettre de mieux sizer le personnage de Catherine. Même la fin un peu trop cheesy à mon goût du deuxième tome me semble moins pire maintenant que je connais mieux Catherine!
L’écriture bonbon de Blandine Chabot
Dans mon autre article, j’avais vanté la plume de l’auteure, qui était à la fois rythmée, colorée et humoristique. Eh bien, il va sans dire que c’est toujours le cas dans Si j’avais un perroquet […]. Lire ses livres est une vraie partie de plaisir. C’est une lecture facile et légère des plus agréable. Sincèrement, les deux oeuvres de Blandine Chabot sont des lectures bonbon très sympathiques qui divertissent du début à la fin.
Après la lecture de Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy, je crois pouvoir affirmer que Si j’avais un dauphin je l’appellerais Stéphane me paraît meilleur, même si au final, je trouve peut-être un peu étrange qu’un même livre contienne à la fois le «avant» et le «après» du premier roman. Ça rend la lecture un peu moins simple du point de vue chronologique, surtout si on ne les lit pas un à la suite de l’autre (ou entremêlé comme j’ai suggéré au début), mais bon, n’en reste pas moins qu’il s’agit de deux très bons romans.
Au même titre que Si j’avais un dauphin que l’appellerais Stéphane (mais j’aimais bien aussi Suzanne), Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris) de Blandine Chabot est une lecture vraiment parfaite pour lire au parc ou sur le bord de la piscine en profitant du soleil. Quoi qu’il en soit, je te conseille très fortement, encore une fois, de lire ce premier tome avant le deuxième. Même si quelqu’un te dit que Si j’avais un dauphin […] se lit indépendamment de Si j’avais un perroquet […], ne l’écoute pas; ta lecture n’en sera qu’encore plus satisfaisante!